Selon une étude récente les entreprises estiment que le développement durable est un sujet très important, mais que la mesure et le reporting imposés par la loi sont trop exigeants.
Selon une étude récente menée auprès de 16 423 petites et moyennes entreprises (PME) du monde entier, les entreprises estiment que le développement durable est un sujet très important. Elles estiment toutefois que la mesure et le reporting bientôt imposés par la loi sont trop exigeants. Ainsi, 40 % des PME allemandes estiment que les normes de reporting ESG sont trop complexes.
La directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) de l’UE oblige les entreprises à publier régulièrement des informations sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). L’obligation de rapport s’applique aux entreprises cotées en bourse à partir de 2024. Les petites entreprises à partir de 250 employés et 40 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel sont tenues de faire un rapport à partir de 2025.
Les PME se heurtent à des difficultés de mesure et de reporting
Pourtant, de nombreuses PME ne sont pas suffisamment préparées aux exigences à venir. Selon l’étude menée par l’éditeur de logiciels Sage en collaboration avec la Chambre de commerce internationale (ICC) et le cabinet d’audit PwC, les PME rencontrent des difficultés pour mesurer et rendre compte de leurs progrès.
Pour améliorer la situation des PME, l’étude suggère d’adopter une terminologie ESG commune, de créer des guides faciles à utiliser et de mettre en œuvre des solutions numériques automatisées pour faciliter le reporting. Les décideurs politiques devraient s’efforcer de développer des outils communs, d’aider les PME à investir dans le reporting ESG et de communiquer clairement sur les avantages du reporting.
Auteure : Jitka Mencl-Goudier
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