6,8 millions de Franciliens ont déménagé dans un nouveau logement en 2021, soit autant qu’avant la crise sanitaire du Covid-19.
Trois personnes sur dix ayant déménagé au cours de l’année 2021 sont restées dans la même commune. C’est moins qu’en 2019, alors que les déménagements de la région Île-de-France vers d’autres régions métropolitaines ont augmenté de 25 %. C’est ce que révèle une étude de l’INSEE publiée en juin.
La mobilité vers les zones de chalandise des villes françaises, qui comptent moins d’habitants que les villes d’origine, a augmenté de 15 %. Il en va de même pour la mobilité des communes urbaines vers les communes rurales (+12 %). Parallèlement, la mobilité des zones rurales vers les villes est en légère baisse.
Les cadres préfèrent plus souvent les régions rurales
L’évolution de la mobilité résidentielle selon l’âge, le type de famille ou encore la catégorie socioprofessionnelle est faible entre 2019 et 2021. Les cadres ont cependant un peu plus souvent privilégié les zones moins peuplées, les espaces ruraux et ont plus souvent quitté l’Île-de-France. L’attraction des zones rurales se limite alors, dans les trois quarts des cas, à des communes périurbaines, situées dans le périmètre des agglomérations. Les personnes peuvent ainsi continuer à bénéficier de la proximité des services et des emplois.
L’Occitanie et la Bretagne, ainsi que le Centre-Val de Loire et les Hauts-de-France, sont les régions vers lesquelles les arrivées en provenance d’Île-de-France ont le plus augmenté. À l’inverse, les nouveaux Franciliens en provenance des autres régions métropolitaines sont presque aussi nombreux en 2021 qu’en 2019 (respectivement 122 000 et 120 000).
Auteure : Jitka Mencl-Goudier ©shutterstock.com