Une étude récente, menée auprès des entreprises, montre que les PME allemandes peinent à trouver des candidats pour leurs postes vacants en apprentissage.
Les PME allemandes se battent habituellement contre un manque de main d’œuvre qualifiée, mais elles se plaignent dorénavant d’un manque de candidats pour des postes de formation existants. Plus de la moitié des entreprises ne parviennent pas à pourvoir leurs postes en apprentissage et déplorent souvent une mauvaise formation initiale. Ce constat découle d’une étude récente des associations « Die Familienunternehmer » et « Die Jungen Unternehmer » (dirigeants d’entreprises familiales et jeunes entrepreneurs), menée en exclusivité pour le magazine d’économie allemand Wirtschaftswoche.
Les 800 dirigeants d’entreprises interrogés soulignent d’autres obstacles à l’embauche des apprentis, comme la menace d’un débauchage des jeunes après la période de formation (17 %) et l’incertitude liée à la crise du coronavirus (16 %). En revanche, les frais de formation ne posent un problème que pour 7 % d’entre eux. Enfin, 20 % ne voient actuellement aucun obstacle.
Une forte attente pour l’amélioration de la formation
Beaucoup trop d’élèves quittent encore l’école avec des lacunes dans les connaissances de base ou même sans diplôme. « La formation en alternance devrait être davantage mise en avant dans l’enseignement comme une alternative légitime et reconnue par rapport au parcours classique », demande l’association des dirigeants d’entreprises familiales.
Pour la prochaine année scolaire, plus de la moitié des entreprises interrogées souhaitent maintenir le même nombre d’apprentis à condition qu’ils soient présents dans l’entreprise de formation. 17 % prévoient même d’en augmenter la part. En revanche, 14 % envisagent d’embaucher moins d’apprentis en raison d’un environnement général plus difficile à plusieurs égards.
Lien : https://www.wiwo.de/politik/deutschland/berufsausbildung-das-leerstellen-problem/27441124.html
Auteur : Jitka MENCL-GOUDIER
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