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Interview de Monsieur Guillaume Rubechi, Avocat et Rechtsanwalt Cofondateur de Valoris Avocats.

Interview de Monsieur Guillaume Rubechi, Avocat et Rechtsanwalt Cofondateur de Valoris Avocats

Interview de Monsieur Guillaume Rubechi, Avocat et Rechtsanwalt Cofondateur de Valoris Avocats.

  1. Monsieur Rubechi, pourriez-vous nous présenter Valoris Avocats et votre personne ?

Valoris Avocats est un cabinet d’avocats spécialisé en droit des affaires. Nous conseillons les entreprises et les particuliers dans le cadre de leurs projets et problématiques nationaux et internationaux. Avec Cécile Puijalon-Radu, j’ai fondé Valoris Avocats à Strasbourg en 2014. Aujourd’hui, nous sommes représentés par d’autres bureaux à Paris, Lyon et Genève.

Notre équipe, composée de 24 avocats, a une expérience internationale et assiste les clients en dehors des frontières françaises pour toutes les questions de droit des affaires, de droit fiscal, de droit du travail et de mobilité internationale. Nos collaborateurs parlent plusieurs langues et leur activité est axée sur la pluridisciplinarité. Nous conseillons ainsi nos mandants dans le domaine du droit des sociétés, des fusions et acquisitions, du droit fiscal, du droit commercial, du droit des investissements, du droit du travail et de la compliance.

Je suis avocat et je conseille principalement en droit fiscal international. Depuis 1997, j’accompagne des entreprises et des fonds dans leurs investissements de part et d’autre du Rhin, mais aussi des particuliers sur des questions de gestion de patrimoine français et international. J’ai une expertise particulière dans le domaine des investissements immobiliers franco-allemands et de la fiscalité internationale des groupes industriels.

  1. Pouvez-vous nous expliquer plus en détail les points forts des services de Valoris Avocats ? Qui sont vos mandants ?

Notre expertise se situe principalement dans le domaine des fusions et acquisitions, des restructurations, des nouvelles implantations et des investissements transfrontaliers des entreprises. Les PME allemandes représentent 50 % de notre clientèle. Nous soutenons nos mandants germanophones dans leurs investissements en France. Pour nos mandants français, nous travaillons avec des partenaires en Allemagne. Le Pôle Franco-Allemand et la SaarLB en font partie.

Nos mandants profitent avant tout de notre savoir-faire en matière de conseil juridique international. Notre équipe parle aussi bien le français que l’allemand et connaît la situation juridique dans les deux pays. Ainsi, nos mandants allemands apprécient que nous puissions expliquer leur projet français en connaissant le marché allemand et ses références. Dans ce segment, nous sommes leaders sur le marché.

Les solutions sur mesure sont au premier plan des conseils. Nous accordons une grande importance aux aspects interpersonnels dans notre collaboration. Le respect et l’intégrité sont très importants pour nous.

  1. Y a-t-il des différences dans les besoins de vos mandants en France et en Allemagne ?

Les problématiques sont les mêmes, mais les projets sont différents. Ainsi, les entreprises allemandes se concentrent plutôt sur la création de projets industriels ou sur des projets de fusions et acquisitions. Les besoins des mandants français se situent plutôt dans le domaine opérationnel, notamment pour les structures de distribution.

  1. Pouvez-vous nous expliquer votre stratégie d’entreprise à moyen et long terme et les défis qui en découlent dans un contexte transfrontalier ?

Nous nous concentrons avant tout sur la stratégie internationale et le conseil au niveau international. Pour cela, nous développons des réseaux de correspondants dans le monde entier. Actuellement, nous sommes en train de développer notre filiale de Genève.

La situation géopolitique actuelle, la hausse des taux d’intérêt immobiliers et le domaine du private equity représentent actuellement dans le droit économique international les plus grands défis de notre branche. À long terme, je pense que la profession d’avocat va continuer à s’internationaliser et à se numériser encore plus. De nouveaux domaines juridiques comme la compliance joueront également un rôle plus important à l’avenir. Enfin, la transparence fiscale au niveau international constituera également un grand défi dans les années à venir.

Monsieur Rubechi, nous vous remercions pour cet entretien.

 

Auteurs: Jitka Mencl-Goudier / Guillaume Rubechi

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